ZANZIBAR
Cette île lointaine alimente depuis des siècles la curiosité des princes, des négociants, aventuriers qui ont navigué et bâti leurs empires sur les côtes de l'océan Indien. Les cultures s'y sont succédées, enrichissant l'architecture de l'île, en créant ainsi un endroit unique au monde.
Zanzibar est le seul album existant sur cette région qui, depuis quelques années, connaît un tourisme en pleine expansion. Enfin un ouvrage permettant au futur voyageur de s'imprégner de cette île qui, après des siècles d'histoire, a su garder encore secrètes toutes ses passions.
Tout comme les marins arabes et perses, les immigrants indiens et les explorateurs britanniques, découvrez pages après pages, le coeur battant, cette mythique et légendaire " île aux épices ". Long radeau de terre aux plages paradisiaques aux grèves de sable blanc, lagons transparents avec des ribambelles de palmiers et de cocotiers, plantations d'épices et d'arbres tropicaux à perte de vue. Perdez-vous dans les ruelles de Stone Town, la capitale. Baignée d'histoire, la vieille ville est un labyrinthe de rues étroites avec des maisons aux façades blanches aux portes magnifiquement sculptées.
Photographe et reporter, Régis Colombo est connu pour ses nombreux voyages, toujours à la recherche de lumières particulières. Chasseur d'imprévus, il partage ici ses rencontres chaleureuses avec les indigènes. Il est également l'auteur de Sahara (Favre, 2004) et de Vignobles suisses (Favre, 2003).
Avec ce nouvel album photo, le photographe lausannois et son compagnon de voyage Jean-Blaise Besençon - auteur des textes et journaliste à L'illustré - vous convie à les suivre au fil de leur pérégrination sur l'île.
Nous espérons de tout coeur que cet ouvrage, disponible en librairie dès le 27 septembre en Suisse et le 15 octobre en France, vous plaira.
A seulement 40 km au large de la côte africaine se trouve la belle île de Zanzibar. Cet archipel mythique baigne dans la chaleur de l'océan Indien et l'odeur des épices. Les ruelles de Stone Town, chargées d'un passé tumultueux, offrent aux visiteurs un retour vers le passé avec cette architecture coloniale et décrépie par le temps. Baignée d'histoire, la vieille ville est un labyrinthe de rues étroites avec des maisons aux façades blanches, aux portes magnifiquement sculptées, ouvert sur des bazars. Depuis des siècles, les vieux boutres (bateaux à voiles) sillonnent les eaux turquoise de l'océan Indien en quête d'une pêche miraculeuse.
Cette île lointaine, exotique et méconnue, au large de la Tanzanie, alimente depuis des siècles la curiosité et la convoitise des princes, négociants, aventuriers qui ont navigué et bâti leurs empires sur les côtes de l'océan Indien. Cloîtrée pendant vingt ans sous le joug d'un régime totalitaire, elle attire, depuis quelques années seulement, une nouvelle génération de voyageurs intrigués par son nom évocateur et le charme suranné de sa gloire passée, lorsque, résidence principale des sultans d'Oman, elle fut à la fois le premier exportateur au monde du clou de girofle et la tête de pont du trafic d'esclaves d'Afrique de l'Est.
Après des siècles d'histoire, Zanzibar garde encore secrètes toutes ses passions.
Régis Colombo, photographe reconnu, et son appareil furtif et précis se faufilant au détour des paysages pour capturer des moments de douceur en ces lieux magiques.
Voyageur aux mille destinations et auteur de plusieurs ouvrages, il teinte avec son talent et une petite touche de perversité l'image et obtient des photos dont la force évocatrice n'a d'égale que la fausse innocence.
Peintre de la lumière, ce chasseur d'imprévu «prévisualise» la photo finale dans sa pensée avant même d'avoir pressé le déclencheur. Il pose son regard sur la vie et nous peint l'homme de façon magistrale.
Sensualité des matières, des couleurs, le soleil à la fenêtre, l'odeur des épices nous entraîne dans un majestueux voyage au pays de l'ombre, de la lumière, des rayons de pluie aux gouttes de soleil, du gris au bleu, car ainsi va la vie.... Antoine Blanc, journaliste.
PRÉFACE par Régis Colombo
Il y avait bien longtemps que je n'avais pas eu autant de vrais sourires et des regards étonnés. Et pourtant! C'est l'Afrique, avec toutes ses croyances, ses rites et ses méfiances. «Tu vas prendre mon âme» s'exclame le petit homme, «combien tu vas vendre ma photo quand tu retourneras chez toi?» crie l'autre, juste derrière et pourtant pas dans mon cadrage! C'est du coup avec toute la rue que je m'apprête à négocier, alors que je n'ai pas encore déclenché, mais juste cadré!
Pourtant habitué à voyager, je suis toujours surpris par «l'Afrique attitude». C'est une rééducation à chaque voyage, un dépaysement photographique constant. A chaque coin de rue, derrière chaque buisson, il y a toujours quelqu'un pour nous rappeler que nous sommes, ici, encore et toujours... un touriste. Il faut dire qu'il est difficile de passer inaperçu en ces lieux. Mon teint plutôt pâle et mes deux boîtiers autour du cou ne m'aident franchement pas à passer incognito. De toute façon, je n'y arriverai pas, même «tout nu» sans mon matériel photo et un teint de vacancier de longue durée.
Mes pas me trompent. Je n'ai pas le même rythme que les locaux. Je ne sais pas où mes pas me guident dans cette ville, grand labyrinthe de pierres, où résonnent encore les cris des pirates et les groupes d'esclaves enchaînés. C'est un véritable bain d'histoire. Les ruelles sont étroites, tortueuses et sentent les épices. Mais quel bonheur de se perdre à Stone Town. C'est unique, un vrai musée en plein air. Pour entendre battre son coeur, il faut se perdre dans cette cité aux mille facettes. Je ne sais plus où regarder. Moi qui avais parcouru des centaines de kilomètres dans le Sahara pour mon précédent livre, je croise, ici, dix fois plus de visages curieux et investigateurs qu'en deux mois dans mon aventure saharienne.
Amoureux de l'Asie pour y avoir séjourné une longue période, je me retrouve, une fois de plus, sur le continent africain. Je ne sais pourquoi! J'avais pourtant décidé de ne plus jamais y retourner, suite à l'envie meurtrière d'un minuscule moustique qui en voulait à ma peau.
Mais, me voici à nouveau de retour, prêt à rouler ma bosse, sur la terre de nos ancêtres.
Ce n'est pas vraiment l'Afrique, certes (il n'y a pas autant de contrastes que sur Madagascar), mais Asiatiques, Arabes et Portugais ont laissé sur Zanzibar une vraie culture du «beau» et c'est ce doux mélange qui donne tout son charme à cette île mythique.
Quand je regarde ces bâtiments aux murs décrépis et colorés, usés et chargés d'histoire, j'ai vraiment envie de fermer les yeux et de me laisser transporter par la magie des lieux. La nature a parfois envahi de verdure certains édifices, ne laissant apparaître que quelques morceaux de façades. Je retrouve un petit air de La Havane en déambulant dans ces ruelles étroites où même il est difficile de se croiser.
Je suis né quelques siècles trop tard, me dis-je, en regardant, à l'horizon, naviguer cette petite voile sur l'océan Indien à la recherche d'un destin incertain. J'aurai aimé être l'un de ces «Christophe Colomb», poussé par les vents et marées, venu découvrir cette île mystérieuse cachant ses richesses inestimables et ses paysages surréalistes. Nulle part ailleurs, l'océan Indien ne s'impose avec une telle évidence. C'est une impression déroutante, vertigineuse, angoissante, lorsque l'on approche ses plages intactes où la terre se réconcilie avec la mer.
C'est ainsi que j'aime voyager, le hasard étant mon compagnon de voyage. Je lui accorde ma confiance. Rarement, il m'a trahi. Les plus belles rencontres ne sont pas programmées, elles ne vivent que le présent. Elles n'ont que faire du passé et de l'avenir. C'est un peu comme l'amour, non? Il faut dire qu'en Afrique, le programme est toujours difficile à suivre. En fait, ce mot n'existe pas et c'est bel et bien à ce moment précis que le vrai voyage commence, jalonné de temps forts.
Zanzibar s'est ouverte au tourisme depuis une dizaines d'années et la voici, comme par le passé, au coeur de toutes les convoitises. Il est difficile de ne pas avoir envie de repartir avec ce petit paradis dans sa valise.
Moi, je vais y emprunter quelques images, c'est sûr. Oui, je dis bien «emprunter» même si j'ai dû en voler quelques-unes aujourd'hui pour vous les faire partager...
Un jour, j'y retournerai...
Livre Zanzibar, 176 pages - 2005 - en vente dans les librairies
Couverture en 300 dpi 10/15cm pour la presse
Couverture spéciale du livre tirée à 200 exemplaires
ZANZIBAR
